La lecture remonte à l’invention de l’écriture au cours du VIème siècle av. J.-C. Quelle invention ! Voir ces lettres s’associer pour donner naissance aux mots. Prendre sens et dans leurs associations, exprimer au gré des phrases, nos sentiments, nos besoins, nos envies et bien plus encore.
Quel bonheur ? Vraiment !? À l’heure du numérique, du « tout, tout de suite » et des réels ?
Il aura fallu du temps pour exprimer avec des mots ce qui suit. Neuf mois de disette grammaticale qui laisse place à une longue réflexion.
Alors si vous n’êtes pas prêt à prendre un peu de temps, ne lisez pas. Vous lirez le début et rattrapé par votre notion du temps, vous stopperez et vous n’en garderez que le mauvais souvenir d’un homme qui se plaint. Vous mettrez un like, un pouce pour que les gens pensent que vous avez lu, un peu comme ces personnes sur les réseaux qui consomment sans vraiment chercher à comprendre.
Si vous êtes courageux, je vous invite à aller jusqu’au bout, pour la beauté du geste, pour la performance et surtout parce que vous y trouverez peut-être le plaisir de lire des informations que vous connaissez peut-être déjà ou que vous ignorez et qui mettent en avant la richesse de ce que nous sommes, de qui je suis et qui je veux être. Vous mettrez un cœur, un commentaire ou peut-être rien du tout et ce sera parfait ainsi.
Dans un autre cas, vous pourriez commencer par la fin, pour lire dans l’autre sens. Comme un palindrome, ce mot qui se lit dans les deux sens comme le verbe « ressasser » ou la phrase « Engage le jeu que je le gagne » peut-être auriez-vous des surprises.
Cela peut-être complexe, mais la vie ne l’est-elle pas ?
En vérité, il arrive parfois que certaines émotions dictent malencontreusement nos choix. L’erreur est parfois d’y souscrire. Je me revois encore il y a tout juste un an à valider ce dossier d’inscription en formation, dans l’urgence, après avoir lu ce dossier envoyer par une amie, faisant état d’une chasse aux sorcières concernant mon cœur de métier.
Cette décision, cette action a fait basculer ma vie.
Il y a quelques années je me réjouissais de cette libération. C’était le 29 novembre 2021 et je titrais cet écrit « Enfin libre » pour partager la fin de 4 ans de galère et de contentieux avec l’administration. Je clamais haut et fort ma joie de vivre après les pires moments d’une vie d’homme et de père. Je citais tous ceux qui avaient contribué à ce renouveau, qui avaient tant donné pour cette reconstruction.
J’écrivais avec la plus grande sincérité :
« Témoigne de la gratitude à celui qui te fait du mal, il t’offre l’opportunité de comprendre combien tu rayonnes et te permets de faire les apprentissages nécessaires à la réalisation de ton véritable chemin.» N.Brisson
Mais, je suis désolé, le constat est sans appel. Mon mutisme durant ces 9 derniers mois est à la hauteur de la souffrance déclenché par cette décision. Je me suis perdu.
Je me suis perdu au beau milieu du néant, au centre d’un monde que j’ai toujours rejeté, dans l’abime de cette formation. Je me suis égaré au fil du temps, doucement, de manière lancinante et sans vraiment m’en rendre compte. En permanence, raccroché à ce vide dévorant de l’intérieur toutes ces choses que j’avais mis tant d’années à construire. Rattrapé par l’égo, abandonnant le cœur, l’intuition au profit de la vérité scientifique. Comme un enfant, je me suis recroquevillé, fermé pour ne plus voir ni comprendre ce qui se jouait autour de moi. Je me suis coupé du monde. J’ai abandonné tous les gens qui m’entouraient un à un. Je me suis perdu totalement durant 9 mois.
J’ai mis du temps avant d’écrire ces mots parce que la colère en moi était trop grande. En moi sévit un brasier dont on ne peut imaginer la puissance, un incendie digne des plus grands dragons de la mythologie comme « Ancalgon le noir » forgé dans l’esprit de J.R.R TOLKIEN ou « Smaug » le dragon d’Erebor.
Pas un évènement qui n’éveille pas une blessure, pas une anicroche qui n’irrite pas le dragon pas une seconde qui n’attise pas ce feu en moi. Et en filigrane de cela cette formation provoquant jugement et colère.
Je l’ai détesté, en tout point, cette approche, ce dogme imposé, ces valeurs bafouées, ces relations humaines tronquées par un égo insupportable, ce narcissisme imbuvable. J’ai essayé, j’ai persévéré, je me suis convaincu et j’ai même fait preuve d’honnêteté en commençant mon mémoire par cette phrase qui s’est révélée tellement révélatrice.
« Il est des enfants pour qui l’école n’est que souffrance et cloisonnement, qui s’interrogent chaque jour sur la pertinence de leur implication au sein de cette institution. Je suis cet enfant et je me vois encore observer par la fenêtre la danse des feuilles de platanes dans la cour de récréation, voyager en plein cœur de l’Afrique au contact des lions et autres animaux ou rêver de football et des buts marqués tous plus incroyables les uns que les autres ».
Pour finir, évalué par un examinateur odieux, imbu. Vous vous doutez que ce diplôme n’est pas validé. Mais en réalité, je n’en ai jamais voulu de ce diplôme.
Et les éléments se sont déchainés.
J’ai vécu l’abandon lorsque j’ai proposé des formations gratuites à des gens qui m’était proche. Que c’est difficile de sentir que votre main tendue est vaine, qu’à la place vous avez le sentiment d’être contraint d’entendre les jérémiades des uns des autres.
J’ai côtoyé l’injustice en croisant le chemin de gens malhonnêtes. Entre ceux qui mettent fin aux formations en cours sans explications aucunes. Ceux qui prennent des engagements mensongers. Ces institutions qui vous font disparaître de leur paysage sans communiquer et pour d’opaques raisons. Ces responsables qui mettent fin à vos collaborations sans n’avoir jamais cherché à comprendre ce que vous faisiez.
J’ai subi ces personnes qui ne sont pas capables de tenir parole. Si je devais compter le nombre de paroles non tenues, j’en ferais un dictionnaire. Ces bonimenteurs me sortent par les yeux. La parole donnée est un don de soi qui témoigne de notre valeur. C’est comme lire sur les réseaux, ces commentaires de personnes qui pensent soutenir les autres, en parlant de leur problème similaire. En faisant étalage de leurs grandes difficultés. Cette fausse empathie leur permet de passer au premier plan alors que ces personnes en demande ne faisaient que chercher de l’aide.
J’ai vécu cette injustice de lire les uns et les autres raconter combien ils ont souffert. Avec de l’empathie, on envisage ce qu’ils ont vécu et par conséquent ils deviennent légitime dans leur qualité d’écoute. Mais quand il s’agit de ne faire que du business, le discours se fait plus insistant et on accorde du crédit à cette vérité qui n’en est pas une, bien au contraire, à savoir : « Seuls, ceux qui ont subi sont légitimes pour aider les autres ». Quelle belle connerie.
J’ai gouté la trahison avec ce lobbyiste. Vous savez ce genre de personnes qui vous sourient et qui vous félicitent pour bon nombre de choses et qui dans votre dos prennent le temps d’enfoncer le couteau bien profondément. Ces abrutis qui trouvent écho auprès d’autres abrutis qui ont un peu plus de pouvoir et qui vous éjectent.
Ou encore l’humiliation : En 10 mois j’ai dû multiplier par 10 le nombre de relations sur ce réseau. Des demandes toutes faites par ces nouvelles têtes. Avec toutes, le même but : vous vendre leur expertise que jamais personne n’a jamais encore égalé. Et ils insistent, les bougres, de vrais vautours sur une carcasse encore fumante. Mais si ces gens sont obligés de démarcher de la sorte, allant d’inconnu en inconnu… Faites-moi rire.
Comme ce préparateur mental que j’appelle le publiciste. Je reçois cette newsletter que je ne me résigne pas à dégager de mes abonnements. Et en même temps je n’ai pas donné mon adresse à cet exceptionnel préparateur mental. Ce génie m’explique que pour atteindre le haut niveau, c’est une hérésie de travailler dur, de tout donner, que toutes les approches hypnose, PNL, Sophrologie, méditation et j’en passe sont obsolètes. « SA TECHNIQUE » celle qu’il a inventée est la seule qui fonctionne. Bon, elle est issue de la PNL… Ou encore cet autre préparateur mental qui surfe sur le succès de jeux olympiques pour expliquer comment Léon Marchand a fait pour se préparer mentalement. Qui connait la préparation mentale ou la thérapie vous dira que nous avons un devoir de confidentialité. Puisqu’il n’est pas son préparateur mental, comment affirmer de telles choses ? Tous les jours, les mêmes pubs. Mais heureusement que nous avons des gens extraordinaires comme ça.
J’ai même lu un article avec une coach qui ne reçoit que les femmes. Que les femmes ! Oui, oui, les hommes sont dénués d’intérêt, leur égo, leurs pensées, leur posture dans notre société sont un frein au changement. Pourquoi les accueillir alors qu’ils ne sont pas en mesure de faire la moitié de ce que font les femmes. Lorsqu’on parle d’inégalités ou bien même d’ouverture, cette posture mérite du mépris.
Et puis il y a le rejet de cette famille qui s’évertue à détruire les liens du sang au nom du sacro-saint « argent ». Les mensonges, les coups bas, les non-dits. Ils sont l’expression de la méchanceté, de l’étroitesse d’esprit et de la peur. Et vient la souffrance avec cette maladie qui grignote et invente tous les jours un nouveau mystère. La douleur avec ce tendon fissuré qui handicape au quotidien. Une injustice de plus sur l’échelle de la colère.
Je pourrais continuer comme cela durant des pages et vous comprenez peut-être mieux cette lave coulant à l’intérieur de mes veines.
Mais on ne peut pas dire.
Les conséquences sont catastrophiques et elle pourrait se résumer dans ce texte qui pourrait avoir plus d’importance que vous ne croyez. Voilà dans quel état je me trouve avant le 1er septembre 2024.
Je suis vraiment trop nul, un moins que rien
Je sais que personne n’oserait penser ou dire que
je suis capable du meilleur, capable d’accomplir de grandes choses.
Je raterai tout ce que j’entreprends.
Je ne crois plus que
je peux réussir.
Je suis convaincu
Je ne vaux rien.
J’ai arrêté de me dire que
j’ai confiance en moi,
Je suis convaincu d’une chose :
Je suis quelqu’un d’inutile
Je serais idiot de penser que
je peux être qui je souhaite, une belle personne.
Si l’histoire devait se finir ainsi, je ne pourrais me résoudre à envisager que ma vie ne soit que souffrance, colère et ressentiment.
J’ai donc décidé de mettre fin à cet enfer le 1er septembre 2024 et deux mots ont été importants dans ce processus. « Gratitude et apprentissage »
J’avais prononcé, le 29 novembre 2021, une phrase qui témoignait ma réflexion et mes envies, mais dans mon marasme, elle m’était devenue invisible.
« Témoigne de la gratitude à celui qui te fait du mal, il t’offre l’opportunité de comprendre combien tu rayonnes et te permets de faire les apprentissages nécessaires à la réalisation de ton véritable chemin.» N.Brisson
J’ai lu, j’ai médité, j’ai regardé derrière moi pour y voir tous les apprentissages qui ont tissé cette toile du véritable moi. Je me suis réconcilié avec moi-même, je me suis accepté, je me suis reconnu, j’ai retrouvé ce témoignage pour transformer ma vie. J’ai passé au filtre de mes connaissances tout ce que générait en moi ce Chaos et j’ai opté pour la gratitude.
Dans les travaux conçus par le professeur de psychologie Clare Graves, la théorie de la spirale dynamique induit un niveau de développement de l’humanité à l’échelle sociétale et individuelle, déduisant, du « besoin d’accomplissement » au sommet de la pyramide de Maslow, différentes valeurs liées à l’environnement des personnes. Graves attribut des couleurs à ces niveaux. Le niveau dans lequel j’évolue se nourrit du chaos pour envisager la vie de manière systémique. Je suis donc à ma juste place.
Ce chaos est une bénédiction pour moi, il m’interpelle dans mes choix, il me rappelle mes valeurs, il me replace au centre de cette systémie, il m’offre une vision plus lucide et respectueuse des gens qui m’entourent et de la vie et surtout il me fait évoluer. J’ai fait fausse route durant neuf mois, juste le temps nécessaire pour infuser et ancrer mes réussites. D’ailleurs 9 en numérologie, est une invitation à célébrer la fin d’un cycle. Un adieu à ce que nous avons été, une invitation à la renaissance.
Alors
Merci à cette coach qui ne reçoit que les femmes. Son implication, ses choix affirmés et assumés, ses spécificités sont le fruit d’une vraie réflexion. De nombreuses femmes, parfois des jeunes filles, ne souhaitent pas consulter un homme. Par chance il existe des femmes qui ont choisi d’être présentes et qui mettent leurs compétences au service de ce qui les touche vraiment.
Merci à ces préparateurs mentaux, qui, s’ils inondent les moyens de communication avec une idée plutôt mercantile, jouent le jeu d’une discipline qui aujourd’hui gagne à être reconnu. Chacun à sa propre perception et ces deux parmi tant d’autres m’offre la possibilité de comprendre que l’espace est vaste et chaque sportif, chaque athlète saura faire le choix correspondant à sa sensibilité.
Merci à ces démarcheurs des réseaux qui me rappellent combien les niches de compétences sont difficiles à trouver et à conserver. Ils font preuve de pugnacité et de détermination. Des qualités dont je peux m’inspirer.
Merci à ce lobbyiste, il prend une place qu’il s’est construite au fil du temps. Même si j’adorais travailler avec ces deux personnes, il me permet de me libérer du temps, de l’espace pour d’autres projets. Il me fait un beau cadeau.
Merci à ces victimes qui vendent leur souffrance en guise de légitimité. Il faut du courage pour partager certaines choses publiquement. Qu’ils continuent, qu’ils profitent, c’est bel et bien le meilleur moyen de se guérir aussi. Leur honnêteté et leur volonté les honorent parce qu’ils parlent de choses qui sont si souvent cachées et se positionnent simplement avec leur cœur, à l’écoute.
Merci à ces bonimenteurs, ils mettent en lumière mon besoin de respect, d’écoute. Être vrai, authentique et fiable n’est point aisé et je sais à quel point je colle à ces valeurs qui me sont chères. Merci aussi, à ces gens malhonnêtes. Ils m’apprennent l’impermanence des choses. Les acquis ne le sont pas toujours. La vie nous impose d’être adaptables et parfois de subir les malversations des uns et des autres. Quand bien même, leurs errances doivent générer bien plus de souffrances et de tourments que les aléas qu’ils me font vivre.
Emmanuel Kant, le philosophe, exprime le jugement de valeur d’autrui comme l’expression de ce que nous n’acceptons pas chez nous-mêmes. En somme je préfère pointer du doigt les défauts de l’autre avant même que les miens soient identifiés. Quant à accepter que les autres puissent nous juger sur notre valeur, induit qu’on leur offre le pouvoir sur nous et notre façon d’être. À tous ces gens, je leur témoigne de la gratitude pour cet apprentissage, je suis mon propre souverain et chacun estime juste ce qu’il réalise, même si aux yeux de tous cela reste malhonnête.
Merci à ces personnes qui refusent cette main tendue. Ils sont là pour me rappeler cette blessure d’humiliation. On ne peut imposer à l’autre de l’aider s’il n’en exprime pas le besoin. Savoir rester à sa place, faire preuve de sagesse et répondre à la demande plutôt que l’anticiper, voilà le vrai respect.
Merci à la famille, qui nous rappelle les valeurs importantes. Nous sommes tous différents, cette expérience de vie est bien subjective et chacun choisit ses priorités. Nul doute que certains choix peuvent faire le plus grand mal. Qu’importe, quelles que soient les méchancetés, les non-dits, les coups bas, nous n’avons qu’une réponse à apporter à ces personnes égarées. « La compassion ». Quel bonheur de faire bloc avec mes filles et ma femme face à cette adversité qui dure ! Merci de fortifier ce lien indéfectible, merci de confirmer nos intuitions, merci de valider nos ressentis. Il existe d’ailleurs, un protocole en PNL qui traite de la hiérarchie des valeurs et l’amour est pour moi la plus grande.
Merci à la maladie. Dans le langage des oiseaux, on exprime que « le mal à dit ». La fibromyalgie est une atteinte cérébrale à caractère rhumatismal. D’abord émergent les douleurs, puis la souffrance qui empêche de dormir. La fatigue et la souffrance se transforment en dépression, parce que comme les études scientifiques l’ont montrée , le siège de ces connexions neuronales se situe dans la même région provoquant encore une fois le chaos. Elle est liée à l’estime de soi, à la valeur qu’on se donne, et de l’estime pour moi, au bout de ces neuf mois je n’en avais plus. Merci donc à cette souffrance de m’offrir la force, le courage et la volonté de sortir des traitements, de relever la tête, d’envisager que ma souffrance est bien insignifiante comparée à d’autres personnes. Merci pour cette progression, merci pour cette ascension, merci de faire de moi un homme.
Merci à cet examinateur, de m’avoir humilié de la sorte. Grâce à lui, j’ai saisi l’importance d’être aligné, d’être congruent. Si pour lui, il s’agit du seul moyen d’exprimer sa supériorité, cela est juste comme ça. Il m’apprend l’affirmation, la résilience, la tempérance. Je suis ce que je suis, avec ma sensibilité et je saurais accepté que cela ne convienne pas à tous sans pour autant me dévaloriser. Je sais qui je suis, ce que je vaux n’a pas vraiment d’importance. En PNL, ces opérateurs modaux tout comme falloir et devoir, sont des injonctions d’exigences, qui non atteintes génèrent de l’insatisfaction et la perte de confiance.
Un grand merci à cette formation, sans laquelle tout ceci ne serait pas arrivé. Merci pour cette aventure dans le néant. Merci pour cette introspection. Clare Graves explique que l’évolution humaine d’une couleur vers la couleur suivante est exprimée au travers de la complexification de la pensée. Les personnes peuvent rester toute leur vie dans une même couleur, et ils sont nombreux et faciles à identifier, mais quand les préceptes de cette couleur ne sont plus alignés avec notre façon de vivre, alors nous basculons, nous évoluons vers une autre forme de pensée. Merci de me faire sentir encore plus grand. Merci parce que je n’ai rien appris, par contre j’ai bien saisi tout ce que j’avais à offrir et cela me rend heureux. Je suis plus fort, plus riche de choses qui comptent vraiment pour moi.
Merci à tous ceux que je n’ai pas cités, tous ceux qui ont contribué à un moment ou une autre par leurs actes, leurs paroles, leurs intentions, à attiser le dragon en moi.
Merci, car j’aime cette idée d’y voir une interprétation symbolique. Celle du dragon varie d’une civilisation à une autre. Il est symbole de vie et de puissance comme il peut être le protecteur. Il est surtout dans la mythologie grecque, le gardien du trésor ou du lieu sacré. Ce trésor qui représente la sagesse et l’immortalité. En alchimie le dragon représente le chaos-monde, il est le symbole de l’énergie primordiale. Un beau programme en perspective.
Vous l’aurez compris, j’ai fait volte-face, repris mon pouvoir et ce 1er septembre j’ai décidé de lire ce texte à l’envers. De bas en haut. Et cela fait toute la différence . Vous devriez essayer.
Je suis vraiment trop nul, un moins que rien
Je sais que personne n’oserait penser ou dire que
je suis capable du meilleur, capable d’accomplir de grandes choses.
Je raterai tout ce que j’entreprends.
Je ne crois plus que
je peux réussir.
Je suis convaincu
Je ne vaux rien.
J’ai arrêté de me dire que
j’ai confiance en moi,
Je suis convaincu d’une chose :
Je suis quelqu’un d’inutile
Je serais idiot de penser que
je peux être qui je souhaite, une belle personne.
Si vous en êtes arrivé à ces quelques mots, vous percevez le chemin parcouru. Je suis plus riche de bien des choses immatérielles glanées à la force de l’introspection. J’ai cherché longuement des réponses extérieures et je suis tombé sur cette phrase tirée d’une expérience de Bouddha :
En parlant d’un sadhû, qui cherchait une réponse
« Quand tu réponds une chose comme ça qui donne tout le pouvoir à l’autre de savoir si c’est vrai ou si c’est faux, ça va le mettre dans un tel état de confusion pour y répondre de l’intérieur qu’il va devoir faire des choses dans sa tête qui vont lui être tellement plus utiles que de lui amener une réponse de l’extérieur. »
Aujourd’hui le chaos est encore présent parce que j’aime l’idée que toute expérience ait un sens profond et qu’elle s’intègre à la vie globalement. Le brasier toujours en activité parce qu’il me donne la force d’aller de l’avant pour de nouveaux projets, il est garant de mon énergie pour mener à bien mes envies.
Je regarde l’instant comme un présent. Je me relie à nouveau à ce et à ceux qui comptent. On dit « on choisit ses amis, on ne choisit pas sa famille ». Pour ma part, ces amis, j’ai choisi de les délaisser et il est parfois difficile de rattraper certains choix. Mais j’avais besoin de vivre cela, tout seul. Je suis mon seul maître à bord, à l’intérieur de moi se trouve toutes les ressources pour dépasser ces épreuves et sublimer ce que j’aime. Et c’est ce que j’ai fait.
Tous ces amis à qui j’enverrai un petit mot et ils se reconnaitront, sachez que ma porte est ouverte à chaque instant sans distinction de travail ou autres contraintes.
Je me suis perdu, juste le temps pour moi de transformer cette expérience en richesse.
Je me suis perdu quelque instant, juste une demi-seconde.
Je me suis perdu pour mon plus grand bonheur.
A Béa, merci pour cette belle initiation.
Avec tout mon Amour